dimanche 27 mars 2011

Offre d'achat!!!

Et oui c'est fait... ON A FAIT UNE OFFRE D'ACHAT!!!
Grâce à Geneviève, on vient de signer une offre d'achat pour un terrain... AU LAC-BEAUPORT!!! MALADE!!! Le terrain est boisé, hyper tranquille, 20 000 pieds carrés, pas loin des tous les services, à 20 minute de notre appart actuel dans Limoilou, à 5 min du Relais et à 15 minutes de Stoneham!!!

Tout a commencé alors que je m'apprêtais à partir deux semaines dans l'ouest pour un voyage de ski. Ge avait repéré un terrain à Lac-Beauport mais je n'étais pas très ouvert puisque j'avais d'autres terrains en tête mais à force d'insister elle m'a convaincu de téléphoner. Mais quand elle a téléphoné, on était 6ième en liste.. ouf... mais qu'à cela ne tienne, en fin de conversation avec le propriétaire, elle lui a demandé s'il n'avait pas d'autres terrains disponibles sur la même rue. Il répondit hésitant qu'il y avait bel et bien un autre terrain mais qu'il n'était pas sûr s'il voulait le vendre, qu'il y avait un ruisseau et qu'il y avait peut-être une bande riveraine à respecter. Ge a donc sorti l'arsenal de séduction en lui disant que nous étions tous les deux biologistes et que le fait qu'il y ait un ruisseau nous plaisait et qu'on comprenait les enjeux. Il a dit qu'il voulait peut-être le vendre bâti puisqu'il est entrepreneur général et qu'il voulait peut-être y construire une maison écologique. Ge a donc renchéri en lui disant que justement on récupérait une maison ancestrale vouée à la démolition et qu'on avait l'ambition de récupérer le plus de matériel possible et tout et tout! Il lui a donc demandé de lui laisser le temps d'y penser et de le rappeller une semaine plus tard. À ce moment là, il voulait maintenant nous le vendre, mais avec le ruisseau, on a constaté qu'il n'y avait pas assez de place pour notre maison compte tenu des bandes riveraines. Mais il avait le sentiment depuis longtemps que ce n'était, en fait, pas un ruisseau mais un fossé de drainage ce qui n'implique pas de bande riveraine. Il est donc en train de faire les démarches pour le faire reconnaître ainsi. Selon le MDDEP (Ministère du développement durable, de l'environnement et des parcs), ce n'est pas un ruisseau et il reste à avoir la décision de l'inspecteur municipal. Si ce dernier n'est pas d'accord, ça remonte au MDDEP alors ça devrait être ok. Nous avons donc fait une offre d'achat conditionnelle à ce que le cours d'eau soit reconnu comme fossé de drainage, donc qu'il n'y ait pas de bande riveraine à respecter,que le terrain soit construisible, que les tests de sol permettent l'installation d'une fosse sceptique et qu'on obtienne le financement.

L'offre est valide pour 30 jours. On devrait avoir des nouvelles de la municipalité cette semaine et si tout est correct, on enclanche les démarches hypothécaires, les tests de sol etc etc etc!!

On se croise les doigts et on ne célèbre pas tout de suite... chaque chose en son temps... le stress a tout de même diminué grandement.

Dur, dur d'être autoconstructeur...

Alors, première constatation, ce n'est pas standard d'être autoconstructeur.

On le réalise quand arrive le temps de magasiner un prêt hypothécaire. La Caisse Desjardins est pas mal la seule à offrir des prêts aux autoconstructeurs mais pas à n'importe quelle condition. On oublie ça étaler les travaux pour vivre un peu dans la maison avant de planifier la finition et d'en faire le plus possible par nous même. On a un an pour finir les travaux. Le hic c'est qu'en faisant les travaux à longue haleine, on pourrait justement sauver de l'argent et avoir moins d'hypothèque...

Et pour la demande, il faut s'attendre à un long questionnaire. C'est normal après tout puisque c'est beaucoup d'argent. Mais encore une fois, notre profil n'est pas standard, moi en congé parental et ma copine à la maîtrise, notre mise de fond est déjà dépensée dans le lot de bois de la maison Normandin-Dubois, on ne veut pas passer par la SCHL pour éviter la prime d'assurance et on convoite la marge atout (une marge de crédit au lieu d'un prêt hypothécaire) pour plus de liberté. On doit décrire notre projet de façon très détaillée. Plans et devis avec soumissions pour tout tout tout. Ça veut dire fondations, puit, fosse sceptique, toit de tôle, isolation au polyuréthane, tout le matériel nécessaire, etc. Ouf, ça c'est de la job. C'est pourquoi on pense bien faire affaire avec une firme de Québec spécialisée en écoconstruction afin de faire vérifier nos plans et de nous produire un devis clé en main. Comme ça on aura une idée vraiment précise des coûts et les papiers nécessaires pour la caisse. À voir selon leur tarifs.

Bref, on rencontre un représentant hypothécaire qui viendra chez nous dès cette semaine. En fait, on a rencontré une première conseillère très compétente qui a gravi les échelons et qui a donc été remplacée par une autre très peu habituée et qui contredisait la première. Nous avons donc cherché ailleurs et devrions être entre de bonnes mains. Pour nous qui voulons faire le plus de travaux possible, le temps qu'on investira sera considéré comme une mise de fond. Nous aurons donc l'équivalent de 20% en mise de fond et on aura donc pas besoins de la SCHL (économie de 4000$) et on pourra avoir la marge atout. On construit donc avec une marge de crédit et on a moins de comptes à rendre. On pourra peut-être même acheter un nouveau bazou, chose qu'on aura maintenant besoins en vivant où on le souhaite.

À suivre